qui ne voit le monde
que solus ad solam
il l’arpente sans mètre
jusqu’à l’exil
l’homme approximatif est une allure
une figure libre en émoi
un excès de zèle
une piété chétive
l’homme approximatif est un pari pascalien
quitte ou double
face tu livres et perds
pile tu es l’enfant prodigue
l’homme approximatif est un faisceau de conjectures
à la recherche d’une bonne fréquence
une onde câline
de quoi se frayer un chemin
dans l’absurde
jamais entrevoir l’harmonie
sans fioriture
l’homme approximatif est loin d’être
il tâtonne intrépide
entre deux lignes de conduite
la tangente pour foi
la quadrature du cercle pour horizon
l’homme approximatif est la pyramide manquée
un degré d’écart et c’est l’écart absolu
c’est jouir par omission
et admettre que
deux côtés jamais ne convergent