la paix de l’enfant qui joue au délivré
le désarroi
sans fin
dans
un carrousel en vrille
les
pensées perdent leurs ligatures
elle
semble glisser sur l’eau sans succomber
parce
qu’au dernier ricochet la vie se refuse à la mort
elle
sourit comme un enfant avec sa mère
mais
elle ne sait pas qu’elle sourit
elle
imagine un sein détaché
elle
l’aime comme elle-même
ou
bien une mère parfumée
elle
l’aime comme un culte
ou
bien une lettre cachetée
elle
l’aime sans l’ouvrir
ou
bien une image sacrée
elle
l’aime à s’y confondre
ou
bien elle imagine
by Saïd Nourine, octobre 2012
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