vendredi, mai 01, 2009

Les mots/ éclat/ slave...Pièce sonore, Saïd Nourine, à la Galerie J. Greset, Besançon

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Retable kinésique


I. La solution de Polynice

Palindrome incestueux, inceste de citron, tronc de corps majestueux.
Méduse médusée mélancolie des colliers d'écoliers. Perles d'huîtres, huis clos huit huîtres closes.
Moules ouvertes ou vertes, ou vers tes murs non mûrs.
Sens figuré sans se figurer des figures. Figues dures, verdure verdoyante vers des doigts d'Orante. Déesse de satin ou ne s'atteint pas des sapins en pinceaux de conifères qui n'en ont que faire. Blue sky. Que faire de fer ? Le métal animal prend la tangente subliminale d'une page létale sans début ni fin, a fortiori sans faim séraphin. Tu es agnostique.
Peinture problématique, le tac et le tic de la sépulture, horloge tu es mon ennemie. Muerte !
L'orge ou la farce ? l'ogre s'efface en face à face des faces à effacer des facéties de Lâam. Sweet home Alabama. Des larmes des lames, à siffler la marseillaise, tropézienne du vieux port tripoulant Homère et le gougnafier dans les tréfonds de la cannebière. Ô putaing ! Ô bonne mère ! O-bédiance !
A quand ta vraie névrose ?
Homme à osmose, ose te pavaner magicien d'Oze !
Je ne suis pas cette ombrelle !
Ni cette ondine, car voilà : quand est-ce qu'on dîne, et qui dort dîne ? (ding dong) !
SLT LOL BJR LA BRICOLE ICI PARIS C NS CON S Y COLLE
Paris Dakar. Side-car. Le Cid carre.
Un an sans fièvre. Tic tac.
Fièvre aphteuse, ou jaune ou rouge, racoleuse de mes tibias enflammés.
Tu te perds en paires perpendiculaires de nos pères, mais les deux font la paire, et Lapeyre, y en n’a pas deux.
La terre est ronde comme un banc. Assis en son sein, j’expose et endosse en douce les finissures passées d’une vie trépassée.
Fait passer le message, toi, le mec sage. Sagesse enviée, sécheresse déviée, canicule de l’été, cimeterre des générations passées. Fuck stop system – reste branché – connected – stay focus, faux-cul.

Anonyme a dit…

III. Médée sous les couleuvres

Place à Bono, Elvis n’est pas mort, en chacun de nous il vit encore, n’oubliez jamais : (Phil Collins et file à la colline pour aller siffler – rature – non, too much) 123-5678*55.
L’homme est un numéro, son âme un code-barre.
Caissière désagréable, exploitation inacceptable. Ethéré.
Ciseaux à bout rond, queues de pelles, billards nacrés, comptoirs infinis.
Je ne suis pas cette dalle que tu prétends. Mais que prétends-tu ? j’en sais que dalle.
MDR
PTDR
Tu reviens quand ? dis-moi ?
Au prochain printemps ? plus loin ? si les hirondelles le veulent bien.
Tic tac.
Téton briqué, tes tons briqués sur sa poitrine cramoisie, vie et mort. Cocktail. Colibri au sommet. Pompe le nectar sans son dard, mais rappelle t’en : tout finit à) Dakar.
Il s’est brûlé les ailes, Icare en porte-jarretelles, n’a pas fait dans la dentelle. As-tu une dent contre elle ? Mais que notent tes quenottes ? sans menottes ? c’est les mains qui trottent.
Mât, mas, ma, c’est la mama. Ils sont venus, ils sont tous là. Viens donc dans mes bras. Je t’y rejoins.
Tire sur le joint. Mais laisse pas traîner la drisse. C’est qui la drisse ? la drisse à pas de chance. Hasard ou démence ? quelle est cette semence ? Arizona dream mon amour. Envoie par SMS. Prends.
Cactus sans épines, images d’Epinal. Lapalissade des trompe l’œil se marre ; marre de tout ça. Noir et blanc. Featuring. Doesn’t kill anybody. Anyway. A way – not believe. On ne badine pas avec l’amour. Spread your wings and die. Icare. Afternoon ou aftermoon ? abribus ou hiatus ? juge pas mes us !
Zeugma coloré, désir troublé.
Tatouage, t’as tout à ton âge, enfant gâté, ça va se gâter ! T’es pas gâteux mais la fin te guette. C’est pas toi le guépard. Tu n’es même pas un shâcra. Featuring.
Le bleu montait et la mer dansait.
Good morning Wietnam. Brûle les photos d’utérus. Cache le rictus. Si c’est pas l’heure, c’est le leur.
Nombril de la vie, tu es mon ange, ma montagne sans sommet, mon brin de soleil. Masturbation.
Gloire au poète.
La poesia eres tu.

Anonyme a dit…

II. L’Odyssée censée

Chimères avalées de mon quidam à la façade ravalée sur un Vélib-web déposé.
Moules ouvertes ou vertes, ou vers tes murs non mûrs.
Donc, ding dong…
Une place abandonnée fait lieu de non-lieu dans ce délicat chef-lieu qui n’en a que pour mes beaux yeux.
Œil dans la tombe, tombé sur l’œil, ce n’est point un écueil que l’on cueille lorsqu’on éborgne un deuil au seuil du dernier recueil. Landscape. Je suis évanoui.
Jugement dernier.
Dernier des cons. Derniers décomptes. Dernier des contes. Dernier des comptes en Comté. Dernier des comtes.
Compter sans comté, mais conté sans comté, je ne vis ni dans la contrainte, ni dans la contrée, mais je contre les entrées : mon pays est Paris. Tu paries ou t’as pas ri ?
Et sans riz, comment sauver la patrie. Charleville-Mézières…
Patrie, fleur de la liberté essuyée, fossoyeur des inégalités, à égaler des bourreaux de faucheuse sur un billot où ballotte la lame des bollards frivoles, étiole, claironne, et se perche sur des guiboles l’oiseau-lyre du bateau ivre. Spleen.
A toi Paris. Ici London. London calling yourself. Y a comme un clash si tu nous lâches, repense aux Apalaches et aux apaches. Y a pas de bâches dans tes bacs, contact, bis. Bises. Brises venues, radius focus ! Alea jacta est. Auri sacra fames. Exécrable soif de l’or, or, or en barre, barre de Laure de l’orée à l’horizon hors de ma vue. Féerie
Pas vu pas pris.
Innocence simple et confuse d’un bruyant silence étouffant de sa brise magistrale.
Vice des candélabres.
Bougie à peine éteinte, chandelle verte en pleine étreinte, ciment ! Si tu mens, laisse béton.
Oxymore j’en veux encore.
Métaphore, fort, mords, maures, morts au combat, pour la France. Et ta France, c’est qui au juste ?
Dis non à la reine. Enfreins ses règles.
Tu n’es pas menstruel, tu es monstrueux.
Aphérèse et diérèse, j’ellipse. Le tout en images, litote, hommage aux mages en marge : pars, je ne te hais point. Point. A la ligne. C’est toi qui t’y colle. Col. Saut de page. Pelle à tarte.
C’est toi la pâtissière. Col mao.
Politesse enfouie, lacune avouée, mais faute pardonnée deux fois avouée. Faites entrer les avoués. Avouez que ça surprend.
Surprenant non ?
C’est qui le palimpseste ? Toi ou la baronne ? Antidote à la kryptonite. Anti dotte mais femme sans mariage sera volage. Adieu la donne. Bats les cartes et bats Descartes, et bas les masques.
Barbe naissante d’une existence magistrale, astrale, où s’infiltre sans crier « Gare ! » des armées de momies toutes prêtes à sucer la moelle de la vie en commençant par le quignon.
Ma mère est morte. Sister act. Scène II Acte I.
La plume, cassée.
La poubelle est pleine. Viande faisandée. Rime à rien ? rime à toi. L’Aryen. Absolution finale, fin banale, rien de fatal, oubli trivial.
Mort pour rien. Mort pour sou. Où t’as mis ton opéra et quand les rats dansent… le chat est mort ce soir. Jungle strike. Arborigène ? Et les catéchumènes ? Fais ta BA. Je répète : B. A.
Have a nice day Machu Picchu.
Fumerie d’opium, et voilà l’homme : ECCE HOMO RDV PLACE BOVO.

Fred a dit…

Très belle photo, et souvenir vivace de cette belle lecture, lumineuse.
Merci

Le Raï de l'homme approximatif

  qui ne voit le monde que  solus ad solam  il l’arpente sans mètre  jusqu’à l’exil      l’homme approximatif est une allure  une figure lib...