vendredi, mai 09, 2008

On ne peut s’avoir que par fragments sans affinités, que dans une forme de consentement à la dysharmonie.

intériorité fantasmée, en contre-plongée : arc brisé, né de l’équilibre des forces physiques, du sens de la structure et de l’esprit d’examen, et , simultanément, stalactites, colorées par diverses cristallisations, nichées dans les fissures, les failles et les interstices- elles finissent par combler, en trompe-l’œil, la vacuité (...)

çà et là, dans les intervalles, ruissellent voix, échos et harmoniques dissonants.

vendredi, mai 02, 2008

oe + oe

Tentation : frôler le sacrilège d’une voix laconique

A l'évidence, le œ d’œdipe ne se prononce pas de la même manière que celui d’œrsted; en outre, le premier terme habite précocement la mère le père et la sainte parole, le second exprime l’unité d'intensité du champ magnétique dans le système CGS électromagnétique. Ces deux termes , et tant d'autres, habitent le champ de notre conscience, parfois à notre insu.

jeudi, mai 01, 2008

Extrait 1

Le sage possède pour tout secret pactole : les silences de l’alphabet

La figure du moi-étranger est aussi bizarre que celle du mot xyste; elle est une forme têtue. Elle est l’unité même du principe d’unité et l’image déhiscente de l’identité, tout à la fois. Elle est ce personnage-pensée pris dans ses divers soliloques mais qui ne peut dire sa propre vérité. Elle est un segment sans valeur, elle est le segment-vacuum. Elle est le cri de l’alphabet et la mise en sourdine de ce cri.