vendredi, mai 26, 2006

La différence, tu

Regard mauve sur un pied, au-dessus de ma tête

Sa chevelure vénitienne


Corps spongieux, ondulations subtiles

Voile sans voix, regard tirer vers les angles morts,

L’œil brille sans mot dire

Lèvres vermeilles

Avides et avinées

Visage, voile lisse.

La belle main tisse des mots sans escarmouches

Reprise du thème sur un regard

Détourné par

La blancheur à la chaux trompeuse

Mouchetée des dérives de ma nature

Pieds au mur qui forcent le pas

Hiératique, pas à pas, je traîne

Ma conscience toujours par la main

Silence, comme.

Majesté au trône banalisé

Plan de coupe mystique, érotisme de

Surface, émotion notée au coin

D’un bloc notes virtuel

Comme si ce qui bouge ne bouge

Se meut à juste outrance

Sans articulations

Terminus la dérime descend à une station sans métro

Dans la rue : Belle Aventure

Plaque oxydée

Vert-de-gris, regard mauve

Pas mauve mais invisible

Au revoir tropisme brumeux

Les pieds dans la neige

Photo noire et blanche

Au fond d’une théière, marc de café

Chambre brutale

Jeux de mots sur un trèfle

1 commentaire:

Anouschka a dit…

la suite Said, la suite ! ;)

Le Raï de l'homme approximatif

  qui ne voit le monde que  solus ad solam  il l’arpente sans mètre  jusqu’à l’exil      l’homme approximatif est une allure  une figure lib...